jeudi 5 novembre 2015

Les facteurs qui vous engagent à vouloir créer votre entreprise


<a href="http://www.entrepriseblog.blogspot.com">Les facteurs qui vous engagent à vouloir créer votre entreprise</a> Pourquoi certains individus sont entreprenants alors que d’autres ne le sont pas ? Ou être entrepreneur relèvent-il de l’inné ou de l’acquis ? Cependant le rôle de ces facteurs est source de discussion. Les recherches supposeraient en effet que les différentes caractéristiques ont les mêmes conséquences quel que soit le contexte dans lequel est placé l’entrepreneur potentiel. Or, être situé dans un environnement favorable à la création d’entreprise et être incité pour des raisons externes à créer des situations influencent aussi l’individu qui, à partir des mêmes caractéristiques, n’entreprendra pas les mêmes actions. Les traits de la personnalité sont des dispositions générales alors que seule l’étude des attitudes spécifiques à un comportement particulier (en l’occurrence l’entrepreneuriat) pourrait expliquer et permettre de mieux prédire les comportements (même si les attitudes changent dans le temps et en fonction des situations, selon un processus d’interaction avec l’environnement ce qui les rend moins stables que les traits de la personnalité). Cet argument nous permet de déduire que les intentions entrepreneuriales sont en fonction de trois facteurs qui sont :

I. Les attitudes envers l’entrepreneuriat :

Nous nous intéresseront aux valeurs des individus avec les réalités de l’entrepreneuriat. La création d’une nouvelle entreprise requiert l’alignement des buts, des besoins, des valeurs et des croyances du créateur avec les actes nécessaires à la naissance, la survie et la croissance de la firme. Il écrit : “ Ceux qui fondent une nouvelle entreprise ont probablement des concepts de carrières, de travail, de risque, de récompense et de famille qui correspondent au concept d’entreprise ” (traduit de Bird, 1988 : 449-450). Des conflits de valeurs, tels que travail contre famille ou contrôle contre croissance, peuvent ralentir, arrêter et même détourner l’action projetée. En effet, ils sont censés produire un état de tension qui peut entraîner des réponses psycho-comportementales telles que la paralysie et la procrastination, l’instabilité de l’engagement, le désistement et le renoncement. Or, de tels conflits de valeurs et d’intérêts sont lovés au cœur des universités.

II. L’effet de l’environnement social

Cette socialisation initiale renvoie aux prédispositions multiples et aux expériences qui précèdent la décision de devenir entrepreneur. Elle inclut les expériences antérieures et les apprentissages qui préparent l’individu à assumer un nouveau rôle. Ainsi, tous les milieux connus et fréquentés par les individus tels que la famille et les proches, l'école mais aussi le parcours professionnel et les médias sont sources d’information et d’apprentissages. Les croyances, attitudes et visions du monde en résultent.

• L’influence familiale et du contexte local

La famille, particulièrement les parents, jouent le rôle le plus important dans l’établissement de la désirabilité et de la crédibilité de l’activité entrepreneuriale chez un individu. grandir dans un milieu familial d’entrepreneurs influence l’enfant, non seulement au niveau des valeurs qu’il acquiert, mais aussi au niveau de sa perception du risque attaché à l’acte entrepreneurial, il est à la fois plus facile et plus naturel pour un fils d’entrepreneur de créer sa propre entreprise que pour un fils d'ouvrier qui ne dispose pas des relations, de la culture et des moyens nécessaires à la création. On pourrait supposer que ceux dont les parents ou les proches sont entrepreneurs envisagent plus probablement de se lancer un jour dans la création d’une entreprise parallèlement ou à la place d’une activité académique traditionnelle. On peut aussi penser que la socialisation au cours de la vie professionnelle, et notamment l’attitude des milieux académiques et des collègues de travail envers l’entrepreneuriat, est un prédicateur plus sûr des comportements entrepreneuriaux.

• Le rôle de l’expérience professionnelle antérieure

Le fait d’avoir été impliqué dans des activités de transfert de technologie - moins entrepreneuriales que la création de spin-offs - est favorable au développement d’une conscience entrepreneuriale et à la création d’une entreprise. Notamment, la consultance constitue souvent la première étape vers des formes plus poussées de collaboration, la consultance est importante pour l’entrepreneuriat pour plusieurs raisons : (1) elle procure un moyen direct de nouer des contacts personnels. Les chercheurs sont fortement isolés de leurs collègues industriels, et la consultance casse ces barrières ; (2) elle conduit souvent à un contrat de recherche formel entre le partenaire industriel et le chercheur et (3) elle facilite graduellement la participation à une nouvelle entreprise. De ce fait, les chercheurs créateurs devraient souvent avoir été consultants avant de créer.

III. Les caractéristiques individuelles :

Les jeunes chercheurs (jeunes docteurs ou chercheurs sur contrat à court terme ou occasionnel), dont la carrière académique n’est pas encore garantie, seraient ainsi plus incités que les chercheurs statutaires à créer (risque de chômage, pas de contraintes statutaires et réglementaires, moins de contraintes culturelles, une perspective de carrière moins forte, du moins pour les chercheurs sur contrat à court terme). Parmi les chercheurs statutaires, seuls ceux qui ont des résultats facilitant la création d’entreprise (innovateurs) et qui sont aidés par l’université seraient incités à créer. En effet, ils pourraient avoir plus à “ vendre ”, pourraient être moins motivés par les incitations académiques traditionnelles (stabilité de l’emploi, “ disciplinary awards ”) qu’ils ont déjà obtenu, et pourraient être plus intéressés par des incitations financières. Mais ces chercheurs les plus productifs ne seraient pas attirés par les formes les plus commerciales de l’entrepreneuriat, ce qui souligne l’argument selon lequel ces formes seraient moins compatibles avec les valeurs universitaires traditionnelles. La perception d’une faible perspective de carrière n’interviendrait qu’à la fin des 40 ans voire au début des 50. Ces éléments expliqueraient que, dans de nombreuses études, ce sont les professeurs (‘full professor’) qui créent plus que les professeurs de rangs inférieurs (associés, assistants…).

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